CE QU’IL SE PASSE CHEZ NOUS…

CE QU’IL SE PASSE CHEZ NOUS…

L’article sera le plus court possible et ne sera pas fait pour annoncer un évènement à venir,  mais pour dénoncer ce qui se passe chez nous ou pas très loin…et comme les photos suscitent, semble-t-il,  davantage l’intérêt que les mots,

 

voici la réalité en image        mais il y a pire encore….

Rien que ces dix derniers jours, l’association a été contactée par trois jeunes femmes :

  • la première demandait de l’aide, des conseils pour quitter son compagnon violent mais n’a pas donné suite, après notre proposition de contact par téléphone… Nous espérons renouer le dialogue car nous sommes dans l’ignorance de ce qui a pu se passer…
  • peu après, une jeune femme résidant sur le continent nous contacte pour expliquer son angoisse: sa soeur, habitant en plaine orientale, s’est faite frappée par son mari qui a quitté le domicile conjugal. Elle porte plainte mais les gendarmes, peu formés à ce genre de situation, classent rapidement l’affaire et raccompagnent l’homme chez lui, le lendemain matin…. ( les propos de la personne ayant porté plainte ont même été mis en doute… au profit du mari !) … On imagine sans peine la peur de cette femme ( et  celles de ses deux enfants qui ont assisté aux scènes de violences), sans compter l’angoisse de la famille qui vit loin et n’a pas les moyens d’agir). Il faudra une intervention” énergique” par téléphone,   pour rappeler les lois “d’éviction du conjoint violent”, ” d’ordonnance de protection ” et pour que des recherches soient réalisées faisant remonter” les mains courantes” déjà déposées par la même personne.

Beaucoup de perte de temps et d’heures passées dans l’angoisse en attendant que les mesures de protection se mettent en place…

. Le dernier appel datant de mardi est celui d’un jeune homme qui est inquiet pour une amie qui a reçu des coups de son compagnon.(plusieurs jours d’ITT).  Elle aussi a porté plainte mais est rongée par la culpabilité :

“De là à l’envoyer en prison” … dit-elle. Mais oui, il faut tenir bon et ne pas retirer sa plainte même si l’entourage fait pression. C’est là que nous l’avons soutenu dans sa démarche en l’encourageant et en la déculpabilisant.

Il est primordial de briser le silence et de durcir les sanctions.

On notera que, dans les trois situations décrites, c’est l’entourage qui est intervenu et non la personne concernée directement.

 

 

 

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